Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le temps d'aimer l'Afrique
26 février 2011

Km 6666 et des brouettes: Criblés de doutes

mi juin-début juillet 2010

Il est toujours surprenant de constater comme l’on change d’univers en passant une frontière. On se fait des idées avant de la passer et nous sommes toujours déstabilisés une fois la ligne franchie. Et cette fois, nous n’avons pas mis toutes les chances de notre côté.

Il est assez tard lorsque nous arrivons au poste frontière entre le Malawi et le Mozambique. Le temps de palabrer pour obtenir le visa et nous pénétrons sur le sol du Mozambique à la nuit tombée. Nous imaginions surement faire un retour à la modernité en entrant sur ce nouveau territoire, force est de constater qu’il y a bien peu de lampadaires pour nous permettre d’y voir quelque chose. Ni de guest house ou de camping d’ailleurs. De plus nous ne parlons pas un traître mot de portugais. Vu le peu d’info récoltées au préalable, nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous même. Encore une fois, nous nous en remettons à notre bonne étoile pour éclairer notre route. Et une fois de plus, elle le fait très bien.
Nous voyant déambuler dans une contrée inconnue, les personnes croisées s’enquérissent de notre sort. Nous arrivons à leur faire comprendre tant bien que mal que nous cherchons un endroit où planter la tente. Bien sûr nous ne parlons même pas de diner. Ils nous indiquent alors la maison du pasteur; nous allons donc tenter notre chance dans l’obscurité. Les lieux ne payent pas de mine mais trouvons tout de même notre pasteur, entouré de sa petite famille. Après avoir expliqué notre problème et avoir compris qu’il acceptait que nous passions la nuit ici, nous restons un certain moment assis près d’eux, sans dire ni voir grand-chose. La femme s’active en cuisine tandis que nous essayons d’apprendre nos premiers mots de portugais. Afin de mieux nous découvrir, nous éclairons nos visages à l’aide de nos lampes. Ceux-ci se griment alors de quelques mimiques universelles…
C’est ainsi que nous découvrons ce nouveau pays, qui sera le notre pendant quelques semaines.
Le lendemain le temps est couvert. Il fait froid et il bruine. Pas vraiment idéal pour partir à l’exploration. Avant de partir, il nous faut des forces. Nous dégottons une petite guinguette, bien conseillés une fois de plus par la population locale. Certains d’entre eux sont d’ailleurs avec nous pour se restaurer. De l’extérieur, rien n’indique cependant de quoi il s’agit. Pour nous, une petite cabane de paille tout au plus. A l’intérieur, la chaleur règne malgré tout. Et qu’est ce qu’on y mange bien ! Des frites et de la viande au petit dej… Un moment donné, il faut quand même bien partir.

DSC01719 DSC01721 DSC01723

Pour nous, ce sera sous la pluie. Nous descendons progressivement de notre piédestal. La partie nord du Mozambique reste très peu développée, bien loin de ce que nous imaginions. Nous croisons également bien peu de villages, il va falloir adapter notre rythme. Mais, au fur et à mesure que nous découvrons ces nouveaux paysages, la douceur revient et la pluie cesse. Elle reste bloquée sur les montagnes. Pour le repas de midi, nous abordons un village formé à la croisée des routes. Pas grand chose à manger… à moins que… des rats en brochettes ?… meueuheuh… Nous nous rabattons sur des patates douces et du poulet, mais nous sommes étonnés du peu de commerces par rapport au monde qu’il y a. Plus tard, c’est à Cruzamento que nous cherchons où dormir. Benacio nous aide. Sa belle-sœur nous fera à manger et nous irons dormir chez son père. Le petit commerce du village a peu de produits, mais –serait-ce à cause de la proximité de l’Afrique du Sud ?- il y a quelques boîtes. Nous allons manger des sardines ! Olivier et Benacio écoutent la coupe du monde  à la radio. Benacio nous la prêtera même pour le second match de la soirée. Car notre rythme suit à nouveau celui du soleil. Quand il n’y en a plus, nous allons sous la tente ! Nous avons trouvé le village de Benacio très pauvre. Tôt le matin, nous entendons des bruits de balais autour de la tente. Chacun prend soin de chez soi mais après ? Nous retrouvons une partie de la famille autour du feu. A ne rien faire. Désœuvrés. Il n’y a rien à faire ? Pour nous pourtant, on sent toujours l’attention bienveillante. Ernesto, le père de Benacio, s’était permis de recouvrir le vélo d’une rabane pour le protéger.

DSC01725 malawpowa_377 malawpowa_379

DSC01754 DSC01755 DSC01762

Nous descendons vers Tete. C’est la première grosse ville que nous allons découvrir au Mozambique. Sur la route encore déserte, des jeunes proposent du carburant (récupéré ?). L’entrée dans la ville est bizarre. Où sont les magasins ? Cela ne ressemble pas à l’idée qu’on se fait d’une ville… Puis nous arrivons au pont de Tete. LE pont de Tete. Celui qui permet de passer de l’autre côté du Zambèze (le fleuve des chutes Victoria…). Il fait un kilomètre de long, est ouvert 10 minutes dans un sens, 10 minutes dans l’autre et pourtant, c’est un des seulement deux ponts qui enjambent le Zambèze inférieur. Donc pas le choix, il faut passer là. Les piétons, heureusement pour eux, peuvent passer tout le temps dans les deux sens. Mais nous, en tandem, allons devoir attendre. En remontant la longue file de voitures, nous en apercevons une au logo de Médecins Sans Frontières. Nous l’avions déjà aperçue sur la route un peu plus tôt. Nous abordons les passagers… numéro pris et rendez-vous aussi pour l’après-midi, nous pouvons rejoindre les autres vélos et deux roues en avant de la file. Et c’est parti ! De l’autre côté, nous dénichons (en cherchant bien), un petit resto et filons à Médecins Sans Frontières.

DSC01769 DSC01773 DSC01793 DSC01796

 Le Docteur Tom nous accueille et accepte de nous expliquer leur mission ici. MSF est à Tete depuis 2003, pour développer un programme par rapport au HIV et au Sida car avant il n’y avait absolument rien. Normalement, MSF n’intervient qu’en urgence, mais pour les personnes qui ont eu l’idée du projet, le HIV est une urgence qu’il faut enrayer. MSF peut être là pour donner le mouvement. D’ailleurs, le ministère et d’autres associations commencent à s’engager dans cette lutte. La population se rend compte qu’il est possible de faire quelque chose. En 2007, dans cette région, la prévalence était de 1 personne sur 8 (1 sur 6 dans le pays). Pour nous faire rendre compte, Tom nous propose d’imaginer des gens dans un bus. « Vous pouvez compter, et, à chaque fois que vous arrivez à 6, imaginez que la personne a le HIV ». L’avantage de la trithérapie, c’est que cela baisse la quantité de virus dans le sang. Du coup, il y a moins de contamination, sexuelle ou de mère à enfant. Alors, après avoir mis en place la détection et le début de distribution des médicaments, MSF voudrait poursuivre en augmentant l’accès au traitement. L’idée serait que les patients puissent porter le traitement à d’autres patients, car pour le moment, seul 1 patient sur 4 bénéficie de la trithérapie. Tom espère donc continuer. Il finit d’ailleurs par ces mots : « c’est pour ça que je suis devenu médecin, à quoi sert une vie sinon ? »

Dans la cour de MSF nous rencontrons d’autre travailleurs. Claudine, une infirmière belge et Isabelle, docteur espagnole. Nous essayons de nous inviter chez elles, mais elles ne peuvent pas, partageant leur appartement avec quelqu’un d’autre. En revanche, nous passerons la journée du lendemain avec elles. C’est Dancé, un mozambicain, qui nous chaperonnera pour ce soir. D’un français très courant, il nous balade dans Tete, à la recherche de nourriture et d’un hôtel. Nous allons également chercher de l’essence et on peut voir qu’elle est très chère. Dancé ne cesse de rire et de nous faire rire. Il nous raconte un peu sa vie : «  J’ai quatre enfants, mais maintenant c’est assez, j’ai fermé les robinets ! ». L’hôtel auquel il pensait affiche complet. Mais ingéniosité bien africaine, il a une autre idée. Il nous emmène chez la belle-sœur de sa femme. D’abord étonnée, Elsa nous fait sans hésiter de la place chez elle et va carrément dormir dans un autre appartement. Nous voici donc dans son deux pièces, où elle vit avec sa fille de 5 mois. Elle nous montre tout se dont on a besoin, les wc, la douche (dans la même pièce et pour tous). Dans son immeuble il y a un gardien. Plus de sécurité pour un peu moins de confort…

Image1Nous passons une grande partie de la journée de ce samedi chez Isabelle et Claudine. Olivier se fait rassurer avec un petit test négatif de la malaria comme cadeau d’anniversaire. Nous parlons à nouveau du SIDA. Claudine nous explique aussi le problème culturel : les filles sont mariées à 14 ans. Leur mari les trompe, les contamine puis s’en vont quand elles ont 22 ou 23 ans. Elles se retrouvent seules, infectées, sans formation et avec 2 ou 3 enfants dont certains ont le virus aussi. Nous déjeunons gaiement avec une autre de leurs amies, Jocelyne, qui travaille pour un laboratoire. Leurs missions à toutes trois touchent à leur fin. Pour les travailleurs de MSF, c’est plutôt rare que ce soit si long. Et Isabelle ouvre de grands yeux lorsqu’on lui dit que beaucoup de missions de volontariat durent 2 ans ! Le week-end s’annonce difficile pour ces dames… pas d’électricité donc pas d’internet ! Hélène en profite pour dévorer un livre, Claudine va faire un jogging et Olivier part explorer la ville… Il découvrira, caché près de l’eau, un petit quartier/marché en dur, où nous pourrons trouver tout ce que l’on cherche… et de la vraie population locale ! Le soir, nous partons au resto avec Claudine et Isabelle. Olivier aura son anniversaire avec pizza et des vraies bougies… l’électricité n’est toujours pas revenue…

DSC01807 malawpowa_387

Au matin de notre départ, nous avons le bonheur de revoir Elsa. Elle nous serre fort dans ses bras. Nous sommes un peu frustrés de ne pas avoir pu davantage échanger avec elle…
Nous passons d’abord recharger les batteries au marché couvert. Il y a un côté où les restaurant sont plus chers que de l’autre… on n’a toujours pas compris pourquoi. En tout cas, entre l’aide des uns toujours présente, les tentatives d’arnaques et les jalousies, nous dénichons une mama qui nous fait la complète : n’cima, frites, pâtes, œufs, chou, chaï… Elle régit ça de main de maître ! Sur la route, plusieurs personnes nous prennent en photo, dont un travailleur pour la ville de Tete. Va-t-on devenir célèbres ? En tout cas, cela ne nous rend pas les côtes plus faciles. La route est vallonnée. Les villages que nous croisons sont différents de ceux du Malawi. Ils sont beaux aussi, mais décidément nous continuons à avoir l’impression qu’il y a peu. Nous posons la tente en haut d’un coteau, après s’être enfoncés un peu sur un grand chemin. Des charrettes passent, nous faisons connaissance, des enfants nous proposent des fruits. Nous ne nous sentons pas « envahis ». Ça fait du bien. Nous cuisinerons seuls et dormirons dans les bruits silencieux de la nuit…

Dsc01820 DSC01825 DSC01826

malawpowa_394 DSC01829 malawpowa_405

Au matin, nous parcourrons un kilomètre jusqu’au village suivant. Une mama un peu autoritaire nous demande de montrer l’argent avant de nous servir. Elle a eu des problèmes avec des étrangers partis sans payer. On nous annonce qu’il n’y a pas de thé, et puis finalement oui. C’est différent de ce que nous avons vu jusqu’à présent, tout le monde n’est pas au courant de ce que fait le voisin ! En revanche, beaucoup d’habits sont en vente, sans étiquette et parfois tâchés, certainement de la récup ! Nous croisons plusieurs cours d’eau et la route se fait plus plate. Les enfants nous épatent : nous en observons qui jouent à faire des acrobaties. Quand ils nous voient les photographiant sur le pont, ils s’en donnent à cœur joie ! des sauts périlleux, de la capoera (Brésil, ami de langue…), des courses… un petit spectacle juste pour nous. Nous les saluons à en faire voler nos bras pour être sûrs qu’ils nous ont vu. Nous voyons aussi des cultures sur le bancs de terre, au milieu de la rivière. C’est vrai qu’autour, c’est très sec… Pour le repas de midi, et cela nous arrivera quelquefois, il nous faut du temps. Les petits restaurants locaux ne semblent pas être d’usage. Il nous faut acheter les matières premières, trouver une cuisinière, se mettre d’accord sur un prix et attendre que le repas soit prêt. En revanche, la bière est une denrée courante et nous voyons beaucoup de gens en consommer et en reconsommer…

DSC01841 DSC01844 DSC01846

IMG_4610 DSC01860

DSC01865 DSC01867 DSC01869

Nous arrivons à Changara. Objectif : l’église. Nous sommes reçus sans problème par les pères André et Elton. Elton parle français. Ils nous logent dans une jolie chambre d’hôte toute ronde. On nous apporte de l’eau chaude. Nous n’avions pas pris de douche depuis le Malawi. Comme c’est bon ! Les pères sont prêtres de la paroisse mais aussi professeurs au lycée voisin. Avec les ravages de la guerre, les gens qui savent quelque chose et qui ont un peu de pédagogie sont sollicités. Elton était professeur d’histoire et maintenant de portugais. C’est André qui a pris sa place en histoire. Et il font du catéchisme aussi le soir… Nous échangeons avec un jeune lycéen, Custodio. Il a 17ans, et veut être docteur. Son père est commissaire à Tete. Peut-être l’an prochain, que toute sa famille ira en Afrique du Sud. En tout cas, pour l’instant, il profite du régime du pensionnant des pères : matin : porridge ; midi et soir : n’cima et haricots noirs sauf le dimanche ou le riz remplace le n’cima. Des fruits et des légumes ? Pas possible. Trop cher. Nous l’invitons à dîner. Le soir, Olivier profite du match avec les élèves de l’internat. Les pères ont sorti leur grande télévision devant chez eux. Hélène est très fatiguée, elle va faire une cure de sommeil.

Le lendemain, Hélène n’est pas mieux. Nous demandons si l’on peut rester un jour de plus, et bien sûr, pas de problème. La ville n’est pas très grande, ce qui nous permet de prendre vite des repères. Entre autre le restaurant de jeunes zimbabwéennes venues ici pour gagner mieux leur vie. Nous nous familiarisons avec les coutumes locales : les petits vendeurs de crédit de téléphone portable qui sont partout, et les douceurs à manger : des plaques de sucre aux morceaux de cacahuètes… Nous en faisons provision, particulièrement pour ce soir… il y a LE fameux match France/Afrique du Sud. Et nous allons le regarder au restaurant. Nous chantons fièrement la marseillaise, et après c’est la fête. Tout le monde parle, nous rigolons et certainement nous serons un peu distants du résultat… Au moins, quand on arrivera en Afrique du Sud, on ne devrait pas trop nous en vouloir !
Le soir, nous dînons avec les pères. Nous sommes friands de tout ce qu’ils pourront nous apprendre sur ce pays si méconnu. Alors c’est parti pour un petit tour d’histoire du Mozambique. La guerre de l’indépendance s’est déroulée de 1964 à 1975. L’indépendance a été obtenue en 76. Ensuite, il y a eu la guerre civile de 1976 à 1992, opposant deux partis mozambicains, celui de Frelimo et celui de Renamo. C’est le parti de Frelimo qui l’emporte, soutenu par l’URSS et Cuba. Il est actuellement encore au pouvoir après les élections de 2009. Mais la guerre civile a fait rage, notamment grâce aux tristement célèbres mines que chaque parti mettait pour que l’ennemi n’entre pas dans sa zone (les villes pour Frelimo, les campagnes pour Renamo,) et tant pis si des civils passaient par là…
Aujourd’hui, du coup, la première génération de mozambicains est celle qui a combattu pour l’indépendance. La seconde a du arrêter les études pour aider à faire remonter l’économie du pays après le départ des portugais ou pour être militaire. Et la troisième, les jeunes gens d’aujourd’hui, est priée de résoudre les problèmes…
Père André, par exemple, fait partie de la seconde génération. A 17 ans, il a été prié d’arrêter sa formation pour être militaire. Au bout de deux ans, il s’est sauvé et est parti se réfugier au Zimbabwe. Il y est resté 7ans puis est revenu avec le désir d’être prêtre. Il a étudié en même temps qu’Elton, qui était enfant au moment de la guerre. Et puis, comme deux compères, ils ont été nommés là. Et, mine de rien, ils essaient de changer les choses : « faire différent pour que les gens créent au lieu de répéter »… faire du nouveau. Car le gouvernement, lui, est dans la répétition.

DSC01874 DSC01880 DSC01892

IMG_4618 DSC01893 DSC01896

Au moment de partir, André essaie le tandem. Si on avait pu enregistrer son rire… un bon gros rire qu’il aurait certainement gardé toute la journée si nous n’avions pas du continuer. Elton nous remercie de notre venue. Il paraît qu’ici les cyclistes passent mais ne s’arrêtent pas… on ne regrette pas.

Image4 Image3

Une grande montée nous attend, nous pouvons la voir dès le départ. Mais d’abord le kilomètre 6666… redoutable ? Non, juste à un rond point. Et nous décidons qu’il sera signe de chance… Après la montée, un grand cours d’eau coule en bas. Plusieurs personnes en profitent : les hommes entassent des quantités de sable, et les femmes, des quantités de lessives. Après cette mise en jambes, nous continuons les montées, vent de face. La route est excellente. Les cours d’eau, bien que toujours annoncés, se font plus rares. Nous apercevons des huttes rondes et parfois des maisons en briques. Nous campons tout près d’un champ de maïs. Encore une fois, pas dérangés…

DSC01908 DSC01913 malawpowa_467

malawpowa_447 malawpowa_452 malawpowa_459

Nous reprenons la route tranquillement. Petit arrêt pipi, Hélène saute dans un fossé. Pour se cacher un peu, elle s’enfonce dans les branchages qui jouxtent la route. Et là… et mmm… elle remarque, sur sa cuisse et le dos de sa main, qu’une petite plante s’est déposée… Cette plante, qui ressemble à du velours, et dont on nous avait mis en garde au Malawi, est constitués de dizaines de petites épines, genre poil à gratter. Et là, réflexe humain mais bête (surtout si on sait ce que c’est), elle époussette les épines de son autre main. Le seul effet sera un éparpillement des épines. Le temps de remonter à la route et ça brûle ici, puis là, et quand ça se calme à un endroit, ça reprend à un autre. Finalement, peut-être que le moins désagréable sera d’être sur le vélo avec un mouvement régulier. Et ça durera toute la journée. Séance d’acupuncture horrible et gratuite… Dans le village où nous nous arrêtons à midi, les affiches annonçant les matchs sont sur tous les cafés. La coupe du monde est bien suivie ! A Cruzamento Macossa, nous nous rendons à l’école. Nous proposons d’y dormir, mais l’instituteur que nous rencontrons à une autre idée. Car nous ne pourrons pas rencontrer les élèves le lendemain. C’est la fête de l’indépendance, c’est férié. Alors il nous emmène chez celui qui nous semble être le chef du village, ou en tout cas un fier supporter de Frelimo, il y a des autocollants de lui accrochés sur le mur. La famille, le père, Mary sa femme, Luka, Tony et Jacky les enfants, ne parlent que peu d’anglais. Qu’importe. Ils tuent la poule pour nous, et demandent au voisin de nous expliquer que l’on est invités à manger. Luka est content de pouvoir nous dire les quelques mots d’anglais qu’il connaît, et nous apprend un peu de portugais. Il nous montre aussi une lampe « de poche » très artisanale fabriquée en classe. Il faut bien tout tenir pour que ça fonctionne ! Nous entrons visiter la cuisine. Elle est très vaste, ronde, avec une mezzanine carré en son milieu pour faire une réserve de grains. Au fond, il y aussi une espèce de grande mangeoire où l’on sépare le grain des épis. Le feu enfume la cuisine, on se demande comment fait Mary ! Au milieu de leur terrain, il y a aussi un grand préau de forme ronde aussi, où Olivier installera son hamac… Plus loin, les villageois font de la place en brûlant un carré d’herbe, au milieu des maisons. Mais l’heure est au cacahuètes et à la bière, au café du coin… toujours pour un match !

IMG_4702 malawpowa_472 IMG_4704

DSC01946 DSC01950 IMG_4709

IMG_4714 IMG_4717 DSC01955

DSC01964
Le matin, nous partageons encore un peu de la vie de cette famille. Les enfants les plus grands nous montrent le potager, pendant que les plus jeunes s’essaie au mortier ou jouent à quelque chose approchant les osselets. On lance un caillou et il faut en pousser un autre dans le trou avant de rattraper le premier…
Les 40km jusqu’à Catandica sont un supplice. Ça bosse toujours dur et le vent ne s’est calmé la nuit dernière que pour reprendre de plus belle aujourd’hui. Il faut dire que, depuis l’entrée au Mozambique, on se traîne, on n’y arrive pas. On a fait des pauses quasiment tous les deux jours. Pourtant, on sent bien que c’est chouette ce pays. Mais pas moyen. La tête veut pas, les jambes ont du mal à suivre. On préfèrerait rester allongés toute la journée. On y arrive finalement. Juste au moment de l’hymne du Brésil. On se déniche une bonne noix de coco (Olivier se fait expliquer comment en reconnaître une bonne. Il deviendra imbattable). On s’installe avec des boissons, et c’est parti ! Finalement, les petits bars deviennent nos repères à matchs. Le moindre espace devant la télé est utilisé. Le soleil se couche lorsque le match se termine. Le Brésil a gagné contre le Portugal, et les mozambicains en sont bien contents. Quant à nous, nous décidons que nous allons frapper à la première maison qui nous plaira. Quand on a l’avantage du choix… Nous jetons notre dévolu sur une maison à grosse antenne et vierge peinte sur le devant. Un gardien arrive, il doit demander aux propriétaires des lieux. Une femme portugaise arrive, à l’air doux. Son mari, casquette de nos campagnes sur la tête, la rejoint. Nous ne pouvons pas planter la tente. Il n’y a pas de place, car dans le jardin, les chiens de garde sont à leur poste. Alors désolés, on va devoir dormir dedans… Une chambre rien que pour nous, un lit refait à neuf (« vous n’avez pas assez de place dans vos sacs de couchage ! »), de bons canapés, une douche chaude et des produits de la ferme… voilà comment nous faisons connaissance de Manuel et Ilda.

DSC01983 DSC01985

Ilda et Manuel sont au Mozambique depuis une quarantaine d’années. Manuel a été soldat côté Portugal durant la guerre d’indépendance. Puis il a travaillé sur les lignes à haute tension. Pendant ce temps, Ilda démarrait la ferme où ils travaillent tous les deux maintenant. Elle fait 1000 hectares et ils ont 42 employés. Ils ont fait aussi eux-même leur maison, très chaleureuse ! Nos estomacs n’en peuvent plus, il faut voir les parts d’Ilda. Et les desserts, nous ne savions même plus ce que c’était ! Le soir, juste au moment de mettre le match, Olivier annonce les équipes : « America-Ghana ». Manuel ne comprend pas : les Etats-Unis gagnent ? Mais comment on sait ? On comprend surtout qu’entre Ghana et gana (« gagne » en portugais), il n’y a pas grand chose…
Au matin, alors que nous nous réveillons, après une nuit très musicale de la fête de l’indépendance, Ilda et Manuel ont déjà déserté la maison. Déjà au travail… Nous dégustons notre solide petit dej (Ilda a tout prévu…) lorsque nous voyons entrer un jeune homme. Nous nous présentons brièvement. C’est Juan-Paul, le dernier enfant du couple, né ici, au Mozambique. Nous lui expliquons notre périple, son visage s’éclaire, c’est un vrai fanatique du vélo ! Il participe à beaucoup de compétitions au Mozambique mais les concurrents ne sont pas nombreux. Il espère participer aux prochains JO africains en Afrique du Sud en septembre 2011. Du coup, il s’entraîne ! Il a même déjà fait une partie de la route que nous allons faire. Nous allons pouvoir enfin récolter des informations fiables sur la suite ! Il ne nous en fallait pas plus pour rester davantage dans cette famille. Nous allons partir à la découverte de leur ferme… Hé bien… nous nous y étions arrêtés plusieurs minutes la veille ! Juste en face d’une belle montagne-monolithe comme il en pousse beaucoup par ici. Plus de 300 cochons, des antilopes, des pigeons pour la déco, des vaches à viande, des tomates, du maïs, des pommes de terre… Manuel est ingénieux : encore une fois, il a tout construit. Le fumoir à viande, le lac à la pelle mécanique, les bâtiments de la porcherie… Au moment où nous y sommes, il vient tout juste de remplacer sa pompe à eau au diesel par une électrique à partir d’un moulin à eau de sa fabrication. Il lui manque juste le nombre de spires pour sa bobine. Manuel nous fait tout visiter avec passion en ponctuant son discours par : « c’est l’Afrique ! »
Cette famille se trouve mieux ici qu’au Portugal. « Ici c’est plus tranquille, et puis on fait quelque chose ! On se sent vivre. » Mais déjà c’est le repas du soir, et nous allons bientôt les quitter. Et c’est là que la joie de vivre d’Ilda nous encourage : « On ne savait pas qu’on se rencontrerait. Peut-être Dieu ? En tout cas, vous êtes seuls en ce moment et nous aussi, aujourd’hui nous sommes comme une famille. »

DSC01987 DSC01991 DSC01997

DSC02008 DSC02007

Nous ne partons pas tout de suite au matin, il faut que Juan-Paul essaie le tandem ! Après un essai en pilote avec Olivier derrière plutôt… impossible (décidément Olivier est trop bien devant), ils parcourent quelques kilomètres jusqu’à la sortie de Catandica. Hélène est bien contente de s’épargner quelques côtes, mais Olivier est bien contente de la retrouver, il paraît que Juan-Paul pousse beaucoup beaucoup !

DSC02031 Image7

La route fait encore des bosses et puis moins. De grandes vallées aux collines surgissant en leur milieu. Nous pique-niquons de grands sandwichs à la saucisse qu'Ilda nous a préparés... ça c'est du gasoil pour nos gambettes! Plus loin, nous croisons à plusieurs reprises des vendeurs proposant dans leur pot un liquide noir… qu’est-ce que ça peut bien être ? Il faut que nous passions devant deux ou trois pour comprendre… Du miel ! On s’arrête ? Ben non, il faudra revenir, car nous n’en croisons plus… Nous nous arrêtons à Pungwe. Quelle déception, pas de télévision... A peine arrivés, un jeune, Maurice, nous propose de dormir dans son local. Pris un petit peu par surprise, nous disons oui. Nous avons à peine le temps de faire connaissance avec lui et sa femme Thérésa. Ils ont 7 km à parcourir pour rentrer chez eux. Maurice avec son vélo, sur lequel il a installé ses deux fils, leur aide de maison avec un second vélo chargé d'une grosse valise, et sa femme Thérésa avec bébé dans le dos et panier sur la tête. Avant de partir, nous réglons la location et Thérésa nous offre des patates douces. La nuit tombe vite et nous cherchons un feu pour faire cuire les patates. Devant un commerce, nous trouvons une jeune femme en train de préparer l'eau pour le n'cima. Elle est d'accord pour partager son foyer. Cette femme, c'est Celina, et c'est aussi la propriétaire du commerce. Elle a trois enfants qui partent avec le n'cima manger dans la boutique. Ne mangent-ils que cela? Dorment-ils là? Nous parvenons à communiquer un peu avec Celina (nous faisons des progrès en portugais!) et jouons avec les enfants. La chaleur et la douceur de cette famille nous fait du bien. Celina nous offre son auvent si on veut dormir. C'est gentil, mais nous avons notre petit local. Petit, c'est rien de le dire, ni longueur ni largeur ne font plus d'un 1m95 (taille d'Olivier)! Mais dedans, un petit mot, comme un signe : "house of love". D'ailleurs, dans ce village qui nous semble bien vide de tout, un joli phénomène météorologique nous est offert cette nuit. Un arc en ciel de lune...

DSC02038 IMG_4730 Image8

Après avoir dormi à peu près, nous plions bagage et nous redirigeons vers le commerce de Celina. Aurait-elle du thé? Non mais elle va nous en acheter, ainsi que du sucre. Et encore une fois, bien qu'elle ait un commerce, elle refuse qu'on la paie ou même qu'on lui rembourse. Celina nous a touché par sa gentillesse, par son cœur que l'on sent déborder d'amour pour nous, pour ses enfants et cela tout en retenue... bonne route à toi, notre sœur d'un jour.
La route est toujours belle mais y'en a marre des bosses! Des vallées de part et d'autre de la route, et les montagnes qui font comme des vagues arrêtées... Pour le repas, nous tombons sur un coin bien sympa. Une pizzeria transformée en restaurant et en boulangerie... c'était un projet étranger mais cela n'a pas marché... trop original? En tout cas, la bonne humeur règne. La patronne qui nous sert a environ 50 ans et un piercing anneau dans le nez. Elle est belle! Nous nous installons sur une jolie table en bois et Olivier s'adosse tranquillement à l'arbre... mal lui en a pris, les fourmis se ruent sur lui!!! Débarrassé de ces mini-êtres, nous pouvons déguster nos mets tranquillement... Peu avant Vanduzi, nous nous arrêtons demander s'il y a de quoi se loger à la ville. Un homme blanc vient à notre rencontre. Il s'appelle Jacob, il est routier sud-africain. Avec sa compagne Sherise, ils profitent de ce restaurant chaque fois qu'ils viennent remplir le camion. Jacob transporte des fruits et légumes produits ici. Il fait des trajets d'ici en Afrique du Sud, au Botswana, au Zimbabwe... Sherise nous dit sa fierté d'être africaine. Pourquoi aller visiter ailleurs? L'Afrique c'est le top! Ils nous déconseillent d'aller à la ville. C'est dangereux. En fait, nous pensons après coup qu'ils n'y sont pas allés. A moins que ce soit leur nationalité qui ait posé problème. En tout cas nous plantons la tente à côté du restaurant. Le patron nous avait vu à la frontière, près du Malawi! Nous nous lavons les mains avec un système ingénieux de bidon accroché au dessus d'un lavabo (l'espoir de l'eau courante?). Nous dînons ensuite d'un excellent morceau de bœuf avec Jacob et Sherise. Ils partent ensuite dormir dans le camion. Nous, nous nous dirigeons à pied vers la ville. Il doit bien y avoir une retransmission du match de ce soir... Et c'est gagné! Nous payons notre place pour un cinéma local. Sous une tente, des bancs en rondins de bois sont installés devant un grand écran de télévision. Et la salle est comble! Plusieurs cinémas passent des vidéos ici, ce doit être la mode! Ou alors la chance d'avoir de l'électricité...

DSC02069 DSC02078 DSC02081

DSC02082

Le matin, nous visitons le camion de Jacob. Petit lit derrière les fauteuils du conducteur et du passager, et pour la douche, c'est au tuyau à l'arrière du camion! Un peu en camping comme nous, nous les trouvons courageux!
Nous repartons sous un temps maussade et pluvieux. Comme notre humeur. Décidément, ça fait bien le yo-yo depuis que nous sommes arrivés ici. Les derniers kilomètres sont les plus durs, on le sait bien... Si près du but, et pourtant encore loin... Nous avons besoin de la source du début. Il nous faut à nouveau avoir envie, ouvrir les yeux, découvrir... c'est dur! Ces périodes de lassitude nous renvoient à nous-même, à notre vie, à ce qu'on fait là. A nos cerveaux, à nos corps, à nos cœurs... Nous parcourrons les kilomètres jusqu'à Chimoio totalement désemparés. Le crachin, le vent de face et la circulation ont eu raison de nous. Alors, encore une fois, nous allons frapper à la porte de l'église... Le père Elie nous reçoit, et bien qu'il ne soit pas là depuis longtemps, il cherche vraiment à nous aider. En plus il parle français! Au bout du compte, nous allons "chez lui", à l'université catholique et séminaire. Trois pères franciscains s'en occupent. L'un deux nous fait visiter l'orphelinat en construction. Pour l'instant, les enfants sont en famille, mais les familles sont pauvres. Cela crée des problèmes : les jeunes ne vont pas en classe, vendent leur livres pour manger... L'enjeu de l'orphelinat est non seulement d'offrir gîte et couvert, mais bien au delà de ça de pourvoir aux frais scolaires et de guider les jeunes vers des études ou des formations dans lesquelles ils réussiront. Plus tard, nous rencontrons le recteur. Il a 37 ans mais en paraît 20! Et d'ailleurs, ça nous fait rire, il regarde le prince de Bel-Air! Les pères nous prêtent une chambre pour la nuit. Ouf... ça fait du bien des lits.

DSC02088 IMG_4749 Img_4751

Au matin, nous partons remercier Père Elie. Et nous lui demandons encore un dernier service. Connaît-il un cybercafé? Nous avons besoin de voir si Handicap International confirme ou non le rendez-vous à Beira. Père Elie nous accompagne dans celui proche de l'église. Nous attendons un peu. Nous posons une question en français au Père Elie qui ne comprend pas. Un grand bonhomme blanc se lève et demande : "vous parlez anglais?" Nous expliquons alors notre besoin d'accès à internet. "Mais j'ai Internet chez moi, venez! Et puis je vous invite, un peu de confort ne vous fera pas de mal!". Nous venons de rencontrer James. Nous allons dans son "château 4 étoiles". Et là-bas, internet. Nous avons une réponse d'Handicap International! Ils nous attendent à Beira. Nous leur répondons, expliquons où nous sommes et dans combien de temps nous pensons rallier Beira. Puis nous décidons de rester chez James, jusqu'au lendemain. Bien nous en a pris. Bien lui en a pris. Bien en a pris la chance, l'espérance, le destin... Tard dans la soirée, un mail d'Handicap International : "Restez à Chimoio! Notre antenne régionale est là-bas! Je préviens tout de suite le responsable! Nous allons organiser quelque chose!". Et cela va nous rebooster... et pour longtemps...
Img_4753

Vous pouvez lire notre rencontre avec Handicap International dans "Parrainage Associatif", nous avions écrit le 14 août 2010".

Publicité
Commentaires
A
Je vis avec l'herpès buccal depuis plus de 4 ans maintenant et cela a été un gros problème pour moi. Herpès avec l'aide du Dr Oniha phytothérapie. Au début, je ne croyais pas que je doutais parce que mon médecin m'a dit qu'il n'y avait pas de remède pour cette maladie, mais je dois essayer de le contacter avec le courrier électronique de la dame et lui écrire au sujet de mes problèmes. puis il m'a dit de ne pas m'inquiéter que je suis au bon endroit, il m'a dit quoi faire pour guérir, donc je l'ai vraiment fait quelques mois plus tard, je suis allé chez le médecin et faire un test et découvrir que je suis totalement guéri de mon herpès buccal, puis Je lui ai écrit et je le remercie de m'avoir guéri s'il vous plaît si vous êtes confronté à une situation similaire, je vous conseille de contacter ce grand phytothérapeute car il a un remède contre différents types de maladies. Dr Oniha, je promets de toujours partager ce que vous avez fait pour moi car vous êtes un Dieu envoyé du ciel pour aider les gens à résoudre leurs problèmes. contacter le Dr Oniha via<br /> <br /> Courriel: Onihaherbalhome@gmail.com.<br /> <br /> Numéro WhatsAPP: +16692213962.
J
Soy Johnson Kings Finley de Southport Liverpool, Inglaterra, estoy dando un testimonio sobre el Dr. White, el gran Herbolario, tiene la cura para todo tipo de enfermedades, curó mi virus VIH / SIDA de 8 años, aunque pasé por diferentes sitios web. Vi diferentes testimonios sobre diferentes lanzadores de hechizos y herbolarios. Pensé: "Muchas personas tienen la cura del VIH, ¿por qué las personas todavía la padecen?" Pensé en ello, luego me puse en contacto con el Dr. White por correo electrónico (drwhitethehivhealer@gmail.com), no le creí mucho, solo quería darle un Trier, respondió mi correo y necesitaba información sobre mí y También pídame que haga un pago por el medicamento. él lo preparó (CURE) y me lo envió a través de un servicio de mensajería, tomé el medicamento según lo prescrito por él y fui a un chequeo 2 semanas después de terminar el medicamento, me dieron el VIH negativo, si usted es VIH positivo, Hepatitis, herpes, no pierdas más tu tiempo. Póngase en contacto con él a través de: drwhitethehivhealer@gmail.com o +2349091844595<br /> <br /> TE GARANTIZO QUE SERÁS EL PRÓXIMO DE DAR TESTIMONIO SOBRE ESTE GRAN CURADOR CUANDO TE PONAS EN CONTACTO CON ÉL.<br /> <br /> Puedes agregarme en facebook: Johnson Kings Finley<br /> <br /> O envíeme un correo electrónico a: johnsonkingsfinley@gmail.com
L
J'ai eu un problème d'herpès génital depuis plus d'un an et. J'ai tout essayé, bien sûr que je suis allé à l'hôpital dans d'autres pour voir le médecin. environ une centaine de fois, probablement pas que beaucoup, mais il semble sûr que c'est. Il n'a jamais fait de bien pour longtemps et a causé toutes sortes d'autres questions ayant à voir avec la prise de trop d'antibiotiques. La vie n'a pas été facile pour moi jusqu'à ce que je suis tombé sur ce remède naturel en ligne, que j'ai demandé et il m'a été envoyé ici dans mon pays, on m'a dit sur la façon de les utiliser et miraculeusement juste après 14 jours ma vie a complètement changé. Je me sens tellement mieux maintenant et tous mes symptômes ont totalement disparu. Je n'ai pas eu une épidémie depuis plus de 7 mois maintenant, Tous Merci au Dr Olori le grand médecin à base de plantes, vous pouvez le joindre sur (droloriherbalcenter@gmail.com, WhatsApp 2349053311935).
F
Salutations à vous tous, je suis Falcao Roland, je suis la radiodiffusion sur la façon dont le Dr Olori m'a sauvé la vie, j'ai été infecté par l'herpès génital pendant un an, mon Dr médical m'a dit qu'il n'y a pas de remède total et j'ai commencé à prendre la pilule pour soutenir mon auto. Un jour, je suis allé voir mon médecin et j'ai vu une dame qui était extrêmement heureux et j'ai demandé à connaître la raison de son bonheur et elle m'a dit qu'elle était infectée par la maladie simplex HERPES et un médecin à base de plantes appelé dr Olori guéri avec la médecine à base de plantes, Je ne crois pas alors j'ai demandé à mon médecin de savoir si elle a été vraiment confirmé Herpès positif avant, et mon médecin m'a dit oui qu'un miracle vient de se produire alors je lui ai demandé de me donner les détails du Dr afin que je puisse lui demander s'il pouvait aussi guérir le mien et elle a donné moi Dr Olori Email: droloriherbalcenter@gmail.com je l'ai contacté ce soir-là et je lui ai expliqué mon problème et il a préparé un médicament et m'envoyer, quand j'ai reçu le médicament, il m'a dit comment le prendre pendant une période de jours et je l'ai pris exactement comme il l'a dit et est allé pour un test médical, j'ai été surpris de voir mon résultat de test comme l'herpès négatif. Je suis si heureux, ma famille et mes amis qui m'ont rejeté sont de retour, Dieu merci. Je vous garantis que le Dr Olori a une solution à tous les types de problème si vous êtes confronté à un stress que vous pouvez le contacter par e-mail droloriherbalcenter@gmail.com ou droloriherbalcenter@yahoo.com, appelez le 2349053311935.
J
Je suis très heureux aujourd’hui de partager ce témoignage étonnant sur la façon dont le docteur Mohammed, un phytothérapeute, m’a guéri de mon virus de l’herpès avec son médicament à base de plantes. Je suis un patient atteint d'herpès depuis près de 8 mois maintenant et j'ai essayé différentes méthodes de traitement pour m'assurer que je sois guéri de cette terrible maladie, mais aucune n'a fonctionné pour moi. Je devais donc tout laisser à Dieu, car j'étais chrétien. qui croyait qu'un jour Dieu interviendrait dans ma vie, pourtant je me sentais si triste et désespéré de perdre presque tout à cause de ma maladie, Il y a quelques mois, alors que je cherchais sur Internet, j'ai vu une recommandation différente à propos du Dr Mohammed sur comment il utilise sa phytothérapie pour soigner et guérir les gens, ces conseils, nous contactons le Dr Mohammed pour tout problème qui aiderait immédiatement, j’ai contacté le Dr Mohammed et je lui ai dit comment j’ai eu son contact et aussi au sujet de ma maladie, Après quelque temps, le Dr Mohammed m'a dit de croire qu'il préparerait pour moi un médicament à base de plantes, il m'a dit que je prendrais ce médicament pendant quelques semaines et a également demandé à mon domicile l'adresse de son domicile de manière à ce qu'il puisse médecine pour moi, s mes bons amis après tout le processus et tout ce que le Dr Mohammed m'a réellement envoyé, le médicament a été dirigé par le Dr Mohammed. Après quelques semaines, alors que je prenais des médicaments avec le Dr Mohammed, je commençais à ressentir des changements dans mon corps. j'ai dû appeler mon médecin à l'hôpital pour un test sanguin après que celui-ci m'ait dit que je n'étais plus avec le virus de l'herpès et que mon sang était plutôt bon, je ne peux même pas le croire, mes amis et aujourd'hui, je suis libre d'herpès Je veux que tout le monde sache qu'il existe un remède contre l'herpès pour ceux qui contacteront le Dr Mohammed après avoir lu mon témoignage. Vous pouvez contacter le Dr Mohammed par courrier électronique à l'adresse herbalcure12@gmail.com. ou Whatsapp lui sur Mobile: +2349036036397.
Publicité